Le numérique est de plus en plus présent dans notre quotidien et connaît une croissance exponentielle avec, notamment, l’avènement des objets connectés. Or, bien qu’en partie dématérialisé, il n’est pas tout à fait neutre pour l’environnement.

En France, un internaute reçoit en moyenne 39 courriels par jour, d’après ContactLab. En moyenne, 281 milliards d’emails sont envoyés dans le monde, chaque jour. Et cela ne prend pas en compte les spams, qui représentent la moitié des messages reçus. Or, même non ouverts, ces messages indésirables produisent 0,3 g de CO2 ! Au total, 80 % des e-mails ne sont jamais ouverts.

Le numérique consomme donc beaucoup d’énergie et ce à tous les niveaux (recherche internet, visionnage de vidéos, envois de mails…). En effet, il engendre plus d’émissions de carbone que l’ensemble des avions du monde.
En prenant la moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c’est donc 410 millions de tonnes de CO2 par an qui sont générés. Par comparaison, le transport aérien mondial a, quant à lui, produit 859 millions de tonnes de CO2 en 2017, d’après l’IATA.

Au fil du temps, les boites mails ne font plus bon ménage avec l’environnement : nous conservons tous des milliers de mails, allant du courrier massif avec des photos ou des pièces jointes, en passant par les newsletters externes. Tous ces mails sont stockés sur plusieurs serveurs informatiques travaillant toute l’année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, hébergés par des data centers qui consomment énormément d’électricité pour fonctionner. En tout, un e-mail « parcourt » environ 15 000 kilomètres de câbles pour arriver à destination. Mais c’est également sans compter l’énergie que consomment les ordinateurs sur lesquels nous travaillons ainsi que les serveurs de stockage des boites de réception.

Quelques chiffres

– 1 mail = 10g de co2, soit une ampoule basse consommation pendant une heure
– 1 data center de 10 000m2 = la consommation d’une ville de 50 000 habitants
– 10 milliards de mails sont envoyés en une heure = 4000 aller-retours Paris/New-York en avion

Afin de sensibiliser ses collaborateurs aux enjeux du développement durable, Astek a décidé de s’engager. Fier de sa certification ISO 14001, le Groupe encourage et donne les moyens à ses équipes de prendre de nouvelles habitudes afin de préserver notre planète.

Quelques petits conseils simples mais efficaces qui vous permettront de transformer peu à peu vos habitudes et mode de consommation.

Autant de petits gestes que nous pouvons facilement adopter, pour le bien de notre planète !