Depuis ces vingt dernières années, la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) connaît une ascension fulgurante, notamment en France : l’hexagone se place en troisième position du palmarès 2021 des pays les plus responsables avec un score moyen de 51 sur 100 (source bpifrance).

Les entreprises ont ainsi été conduites à réagir à ces nouvelles exigences. La RSE se trouve aujourd’hui au cœur de l’activité économique des entreprises, notamment concernant la pratique commerciale éthique qui pousse les organismes à opter pour des achats responsables.

Les achats responsables, kesako ?

Adoptée début 2017 par 22 pays, les achats responsables s’inscrivent dans le cadre du document ISO 26000[1] relatif à la Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO).

Celle-ci s’adresse à toutes les structures, quel que soit leur secteur d’activité, nature, taille ou localisation. L’objectif est d’offrir aux entreprises la possibilité de définir une politique d’achats, en tenant compte de leurs objectifs et contextes propres.

Afin d’adopter cette stratégie RSE, une loi sur les Nouvelles Régulations Économiques (NRE) instaurée en France en 2001, demande aux entreprises de plus de 500 salariés de réaliser un reporting RSE. Cet outil de pilotage a pour objectif de donner des informations sur les postes significatifs d’émissions indirectes de gaz à effet de serre, les mesures prises pour le changement climatique, les objectifs de réduction des émissions et les moyens mis en œuvre.

Si davantage d’éléments environnementaux sont à prendre en compte par les entreprises, un principe, dit de matérialité, a également été instauré. Ainsi, suivant leurs activités, les entreprises ont une certaine liberté pour présenter leur plan d’action et les mesures qu’elles ont mises en place afin de rééquilibrer leur rapport à l’environnement et leur action sociétale.

Les achats responsables, une source de performance globale

Au-delà de simplement réaffirmer leurs engagements, les achats responsables représentent un avantage certain pour les entreprises. Parmi eux notamment, l’amélioration de l’image et le partage de valeurs fortes et significatives. L’engagement des entreprises est désormais un élément central favorisant la projection des clients et des candidats. En effet, « 55 % des collaborateurs affirment que l’engagement social ou environnemental d’une entreprise représente un critère plus important que la rémunération. Un nombre qui même atteint 76 % chez les millennials, une génération en quête constante de sens » selon, Cone Communications, CSR Study, 2017.

Privilégier les actions RSE au sein d’une entreprise est donc la promesse d’accroître la confiance de l’ensemble des parties prenantes. Ainsi, les achats responsables prennent en compte trois critères principaux :

  • Le critère environnemental permet à l’entreprise de mesurer son impact direct ou indirect sur l’environnement. Par exemple, l’entreprise peut se sensibiliser sur sa consommation d’électricité, de papier ou sur sa manière de recycler les déchets, etc.
  • Le critère éthique social permet à la structure de prendre en compte les critères sociaux et sociétaux des produits et/ou services achetés. Parmi ces critères, on peut y retrouver les conditions de fabrication, le travail des enfants, etc.
  • Le critère économique permet à l’organisme de choisir ses fournisseurs en fonction du prix, du délai, de ses services ou de la qualité de ses produits. Une charte « relations fournisseurs achats responsables » a été créée en 2010 par la Médiation des entreprises et le Conseil National des Achats. Elle a pour objectif d’inciter les entreprises publiques et privées à adopter des pratiques d’achats responsables vis-à-vis de leurs fournisseurs. Cette pratique permet également aux entreprises de faire des économies en maîtrisant leur approvisionnement en matières premières.

Les trois bonnes pratiques pour gérer sa RSE :

De nombreux leviers permettent d’adopter une stratégie RSE optimisée en termes d’achats responsables. Nous vous partageons trois bonnes pratiques afin de bien mener sa stratégie RSE :

  • Établir un rapport RSE, ce document permet aux entreprises de faire un bilan sur leurs actions et résultats en matière de RSE, afin d’informer en toute transparence les parties prenantes. Depuis 2017, le rapport RSE est obligatoire pour les entreprises de plus de 500 employés ;
  • Intégrer la RSE au plan de communication. Comme par exemple, utiliser les bons canaux de communication (réseaux sociaux, marketing responsable.) pour informer;
  • Développer des indicateurs de progrès pour mesurer les actions RSE. Ils peuvent porter par exemple sur les résultats de baisse des émissions de gaz à effet de serre, de baisse des consommations des matières premières non-renouvelables, etc. Pour suivre ces indicateurs, la mise au point d’un plan d’actions peut permettre de définir les axes d’amélioration de l’entreprise et d’améliorer les performances responsables en continu.

En résumé, le concept d’achats responsables englobe les notions d’achats éthiques solidaires, mais aussi éco-responsables. Il s’inscrit dans les stratégies et réglementations de la RSE, elle-même liée aux principes plus globaux du développement durable.

Les achats responsables au sein du Groupe Astek

Les achats responsables représentent une grande opportunité pour une entreprise de se différencier et capitaliser sur les investissements et les engagements en termes de développement durable.

Ainsi, pour répondre à cette stratégie d’achats responsables, le Groupe Astek a mis en place une pluralité d’actions. Parmi elles, la mise en place d’une charte d’achats responsables incitant les fournisseurs à s’engager et à se conformer aux dispositions du Pacte Mondial et de l’Organisation Internationale du Travail, ainsi qu’aux réglementations nationales et internationales en vigueur. À travers la sensibilisation de ses fournisseurs, Astek met un point d’honneur à connaître le positionnement et les pratiques de ses partenaires en faveur du développement Durable.

En complément de ces actions, le Groupe Astek s’engage à promouvoir 5 objectifs du développement Durable (ODD) définis par les 193 États membres des Nations Unis.

 Les 5 ODD du Groupe sont :

  • ODD n°5 : parvenir à̀ l’égalité́ des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
  • ODD n°12 : établir des modes de consommation et de production durables ;
  • ODD n°8 : promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein-emploi productif et un travail décent pour tous ;
  • ODD n°13 : prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions ;
  • ODD n°16 : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.

En parallèle de ses engagements, le Groupe Astek continue de se renouveler au quotidien et étend ses certifications ISO 9001, ISO 14001 et ISO 27001.