Viser la neutralité carbone en 2030 ! Tel est l’objectif ultime de notre politique environnementale.

Mais pour bien construire le futur, encore faut-il connaître le bilan actuel. Pour cela le Groupe Astek a réalisé en 2021 son Bilan Carbone, afin d’avoir une analyse complète de ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et de mesurer l’impact de sa politique environnementale menée jusqu’ici.

Agir rapidement sur les facteurs que l’on maîtrise : le mot d’ordre de notre politique environnementale

L’objectif est simple : réduire nos émissions de gaz à effet de serre. La tâche est ardue et la route est longue. « Nous avons décidé d’agir en priorité sur les éléments que l’on maîtrise et orienté notre plan d’actions sur 3 d’entre eux : nos serveurs, nos déplacements, et nos achats et déchets. » explique Pierre Jacquet, Directeur Qualité & Environnement du Groupe.

Migration de toutes nos salles serveurs

Cette démarche s’est réalisée en 3 temps :

  • Rationalisation des serveurs physiques pour diminuer le nombre, en supprimant tous les équipements inutiles
  • Virtualisation des serveurs encore en activité
  • Externalisation vers notre cloud privé, hébergé dans un data center certifié ISO50001 (maîtrise de l’énergie)

En conséquence, les climatisations et les onduleurs des anciennes salles serveur, qui n’accueillent plus aujourd’hui que des équipements réseau, sont en cours de démantèlement et vont être remplacées par des VMC.

Réduction de nos déplacements

​Jusqu’à présent, nous avons actionné 4 leviers majeurs :

  • Généralisation du télétravail pour les fonctions le permettant ; si le Covid a évidemment accéléré cette pratique, un accord télétravail avait été voté dans ce sens dès 2019
  • Standardisation des réunions à distance via Teams
  • Promotion des moyens de transport alternatifs non/moins polluants grâce à la signature d’un accord mobilité durable en mai 2021
  • Mise en place d’une politique voyage privilégiant le train pour tout trajet inférieur à 2h30
Optimisation de nos achats et de la gestion de nos déchets

Notre démarche distingue les achats et déchets électroniques du reste des achats et déchets générés par l’entreprise et ses collaborateurs.

La première catégorie est particulièrement émettrice de gaz à effet de serre. « L’expert qui a réalisé notre bilan carbone nous a indiqué à titre d’exemple que dans un PC, le transport représentait seulement 1/9e des émissions de carbone ; le reste est dû à la fabrication. Cela amène à repenser la stratégie d’achats en ciblant des produits reconditionnés ou à longue durée de vie. » indique Pierre Jacquet.

Nous optimisons différemment selon les cas :

  • En allongeant la durée de vie de nos équipements électroniques de 2 à 3 ans, lorsque ceux-ci encore utilisables et suffisamment performants pour mener à bien nos missions. Avant on changeait le PC entier, maintenant on se contente de remplacer la batterie !
  • En leur donnant une seconde vie grâce à notre partenariat avec Emmaüs Connect, lorsqu’ils sont encore utilisables mais plus assez performants pour nos métiers.
  • En les recyclant, lorsqu’ils ne sont plus utilisables du tout.

Au-delà du matériel informatique, Astek a instauré une politique Achats Responsables pour cadrer l’ensemble des achats du Groupe :

  • Charte d’achats responsables dans le choix des fournisseurs
  • Politique voyage optimisée
  • Achats made in France…

Nous portons également une attention particulière à la gestion de nos déchets, grâce à des partenariats avec Elise (papier, carton, cannettes, bouteilles en plastique et piles) et APR2 (mobilier).

Autant de mesures mises en place au fil des années, dont l’impact nécessitait d’être mesuré en intégralité.

L’heure du bilan (carbone)

« Jusqu’à présent, nous avions seulement mesuré les scopes 1 et 2 imposés par la loi dans le cadre du BEGES, soit nos émissions directes. Mais ces dernières sont relativement faibles dans une société de conseil comme la nôtre. Aussi, la Direction du Groupe a décidé de prendre les devants et d’aller plus loin dans l’analyse en réalisant son Bilan Carbone ; bilan le plus complet, qui permet notamment d’étudier le scope 3, soit nos émissions indirectes hors énergie (comme les émissions émises par les déplacements de nos collaborateurs par exemple) », rappelle Pierre Jacquet.

L’évaluation a été réalisée :

  • Au niveau de la France, qui représente la moitié des effectifs du Groupe.
  • A l’échelle internationale, portant sur les 5 pays (France, Pologne, Canada, Madagascar, Ile Maurice) regroupant 97% de nos effectifs (cf graphique ci-dessous).

Sans grande surprise, notre Bilan Carbone, dont la partie nationale est publiée sur le site de l’ADEME, a mis en avant la part conséquente de nos émissions indirectes dans notre « poids » carbone total. 56% de l’ensemble des émissions du Groupe proviennent notamment des trajets de nos collaborateurs.

« Nous n’en attendions pas de retombées économiques. Nous souhaitions développer cet axe dans le cadre de notre raison d’être, qui met l’humain au cœur de notre activité. Il s’agissait de fixer nos objectifs moyen terme ».

Avec autant d’informations précises, ce bilan constitue une base précieuse pour construire notre plan d’actions sur les prochaines années. Nous travaillons pour cela avec le conseil d’ECEOS (cabinet de conseil et d’études en stratégie carbone), avec comme mot d’ordre : « réduire nos émissions et compenser l’incompressible ». Histoire à suivre…