Gwenhael, consultant chez Astek depuis 6 ans, est arrivé depuis peu au Canada où il poursuit son aventure astekienne. Il revient avec nous sur son parcours et sa nouvelle vie au pays des caribous.

Mes premiers pas dans l’ingénierie

Diplômé de l’ESEO Angers en 2002, j’avais déjà une petite envie de partir à l’étranger, particulièrement en Amérique du Nord pour y découvrir d’autres méthodes de travail et y vivre le rêve américain. Une envie que je n’avais pas pu concrétiser et qui continuait à trotter dans ma tête. Après 12 ans dans une autre entreprise, j’ai rejoint le Groupe Astek à Rennes.

Je me souviens avoir passé mes entretiens en mars 2016 et avoir évoqué mon souhait de partir vivre quelques temps à l’étranger. A ce moment-là, le Groupe commençait son développement à l’international. Il n’y avait pas de projet pour moi au-delà des frontières françaises mais je savais que cela pouvait arriver rapidement avec la forte croissance de l’entreprise. Ma décision était prise : je rejoignais Astek quelques semaines plus tard.

De mon arrivée chez Astek…

Dès mes débuts dans le Groupe, j’ai travaillé en tant que testeur QA dans l’automatisation. Je développais des tests automatisés tout en évoluant au sein d’un management agile. Il y avait beaucoup de progrès à faire sur ces métiers qui étaient, en plus, très recherchés de l’autre côté de l’océan Atlantique.

2017 a marqué un tournant dans mon histoire. J’ai profité de vacances à Montréal pour rendre visite aux équipes Astek du Canada avec lesquelles je me suis très bien entendu. Ces moments ont confirmé ma volonté de vivre une nouvelle expérience dans ce pays. De retour en Bretagne et les saisons passant, je gardais en tête cette envie de vivre à l’étranger. Mon manager comprenait cette volonté. Il m’a aidé à monter mon dossier de demande de mobilité. Eh oui, même en tant que collaborateur Astek, le processus de mobilité reste le même pour tous.

Depuis le deuxième semestre de 2019, il y a une forte volonté de la part d’Astek, en France et au Canada, de favoriser la mobilité internationale. J’ai profité de cette occasion pour enclencher mon processus de déplacement. Comme tout candidat, j’ai passé des entretiens avec les recruteurs puis avec le Directeur Général des bureaux canadiens. Hop, c’était signé, je m’apprêtais à m’envoler en direction de Montréal.

Malheureusement, mon départ était prévu en 2020 et un virus que nous connaissons désormais tous en avait décidé autrement. Le Canada fermait ses frontières et mon déplacement a été retardé. En attendant une nouvelle date de départ, mon travail à Rennes s’est poursuivi. Les collaborateurs canadiens ont fait preuve de bienveillance durant cette période difficile et ont assuré un réel suivi pour conserver cette perspective de mobilité.

… à ma nouvelle vie canadienne

En septembre 2021, j’ai enfin pu découvrir la beauté du Canada et les méthodes de travail nord-américaines. Une fois de plus, tâches administratives, défraiements, organisation sur place, j’ai pu compter sur l’appui du Groupe et son service mobilité.

J’ai démarré un projet chez Vidéotron dès mon arrivée en tant que testeur QA, totalement en télétravail. A défaut d’être chez le client, j’ai la chance de travailler la majorité du temps dans les locaux d’Astek Canada. Consultants, Business Managers et fonctions supports m’ont tous réservé une intégration incroyable. Les nombreux collaborateurs expatriés partagent leurs « tips » pour une meilleure adaptation à la vie outre atlantique. Certes, je ne m’attendais pas au froid polaire et à la neige mais les conseils et l’entraide sont omniprésents !

Si tout le monde parle Français au Québec, Montréal est une ville assez cosmopolite et on y parle souvent anglais. J’apprends à jongler entre deux langues au quotidien. Les entretiens que je fais passer pour les bureaux de Toronto sont, cette fois, entièrement en anglais.

Je ne sais pas encore comment va se passer la suite de mon aventure ni combien de temps je souhaite rester au Canada. Beaucoup d’entreprises du pays ont des défis technologiques à relever, et il y a donc de nombreuses choses à faire et à construire et de réelles opportunités d’évolution. Même si je ne connais pas encore la durée de ma vie canadienne, je suis sûr d’une chose, je ne suis pas prêt à y mettre fin pour l’instant !

Le « tip » du jour !

Si j’avais un conseil à donner à une personne qui hésite à partir, ce serait de foncer ! Quel que soit le pays, il y aura toujours des choses à voir, de nouveaux paysages à découvrir, une nouvelle culture à rencontrer, de nouvelles méthodes de travail à développer, et j’en passe. Même si la mer me manque, il faut savoir sortir de sa zone de confort. Finalement, quelques années à l’étranger, ça passe très vite.