Dans le cadre de l’engagement en mécénat de compétences du Groupe, Ouafae, consultante Astek, a travaillé aux prémices de l’application 3018 lancée par l’Etat ce mois-ci pour venir en aide aux victimes de cyberharcèlement.
10 ans : c’est l’âge moyen d’un enfant quand il reçoit son premier appareil numérique en France.
20% : c’est le pourcentage de jeunes de 8 à 18 ans déclarant avoir déjà été confrontés à une situation de cyberharcèlement en France.
En diffusant ces chiffres, le gouvernement rappelle l’ampleur du problème ; un problème en expansion avec le développement exponentiel des réseaux sociaux.
C’est pour mieux accompagner les victimes de cyberharcèlement que l’application 3018 a été lancée.
Zoom sur « l’appli » 3018
Avec le concours de la fondation Make.org et de l’association e-enfance, le Gouvernement soutient le lancement de la première application 100% gratuite et confidentielle pour les personnes cyberharcelées.
L’objectif de l’application 3018 est de proposer un point d’entrée unique et facile aux victimes, et surtout une prise en charge globale :
- Mise en relation instantanée avec des professionnels du 3018 (tchat ou appel) en cas de harcèlement. Des psychologues, juristes et spécialistes du numérique sont également disponibles pour répondre aux interrogations des adultes, notamment des parents.
- Possibilité de stocker toutes les preuves du harcèlement vécu (captures d’écran, photos, liens url…) dans un coffre-fort numérique et sécurisé, avec l’option de transférer tout ou partie de ces preuves aux équipes 3018 pour qu’elles puissent intervenir.
- Auto-évaluation de sa situation à l’aide du questionnaire “Suis-je harcelé ?”, pour encourager la victime à demander de l’aide
- Accès rapide à des fiches conseil sur le cyberharcèlement pour s’informer sur ses droits et savoir comment réagir
L’application est disponible depuis le 8 février sur les stores en téléchargement gratuit (iOS ou Android).
Astek aux prémices de cette application
Dans le cadre de l’engagement en mécénat de compétences du Groupe, Ouafae, consultante Astek depuis août 2005, a travaillé aux prémices de ce projet d’application fin 2021.
Ouafae connaît bien le Groupe. Elle a notamment travaillé 12 ans dans le secteur du tourisme sur des projets de Data management puis gestion de projets IT pour le compte de notre client Amadeus. Après avoir pris la crise sanitaire de plein fouet et effectué plusieurs mois de chômage partiel, Ouafae accepte de s’engager sur une mission solidaire en mécénat de compétences.
C’est Ouafae qui choisit le thème : ce sera le cyberharcèlement, « une cause belle et importante » qui a du sens pour cette Maman de 2 collégiens.
Sa mission : construire un cahier des charges pour une application reconnue juridiquement, dont le but est de permettre aux victimes de pouvoir stocker les preuves de leur cyberharcèlement sur un dossier sécurisé, preuves accessibles par les écoutants de 3018 avec accord de la victime.
« J’ai réalisé plusieurs entretiens avec des victimes de cyberharcèlement mais aussi avec des avocats pour connaître la prise en charge des victimes et des auteurs au niveau juridique. » Ouafae a également participé à plusieurs réunions de la fondation Make.org regroupant plusieurs associations concernées (E-Enfance, Bodyguard, …) par le sujet pour définir l’implication de chacune dans le pilotage du projet.
Malheureusement, après deux mois de travail, la mission de mécénat s’arrête…mais pour la bonne cause : l’Etat décide d’investir dans le projet, apportant toutes les ressources nécessaires et donnant ainsi un grand coup d’accélérateur au développement de l’application.
Après deux mois en mécénat, c’est donc l’heure de la reprise pour Ouafae. Elle a le choix entre retourner sur son ancien projet Amadeus ou bien faire un virage complet de secteur d’activité. Ouafae opte pour le challenge et démarre en décembre 2021 une nouvelle mission en tant que chef de projet master data pour le compte de Mane. Au revoir le monde du voyage, bonjour les arômes et la parfumerie !
Bien qu’elle n’ait pas pu aller au bout de sa mission de mécénat, Ouafae ne regrette pas de s’être investie dans le projet. « C’est la symbolique qui compte ; je suis fière d’avoir pu apporter ma petite pierre à l’édifice »