Et si on cassait les idées reçues ?

1 sur 6. C’est le nombre de personnes touchées par le handicap en France, soit 12 millions de français. Pourtant seule 1 sur 2 a déclaré son statut de travailleur handicapé.

Le refus d’être mis dans une case, la peur d’être discriminé à l’embauche, la méconnaissance des process, de nombreuses raisons peuvent expliquer ce décalage, mais la plupart découlent d’un manque d’information et de communication sur le sujet.

Prendre conscience du handicap, plus précisément en entreprise, sensibiliser et agir au quotidien est crucial pour faire évoluer les mentalités et créer un climat sain et stable pour l’intégration, l’évolution et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap.

C’est rare et ça n’arrive qu’aux autres…

Quand on sait que 85% des handicaps surviennent à l’âge adulte, qu’ils peuvent être temporaire ou permanent, personne n’est à l’abri d’être touché à un moment ou un autre de sa vie.

Rappel de la définition du handicap – comme défini dans la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février) :

« Constitue un Handicap, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

Le fauteuil roulant, la canne…mais pas que !

Ils souffrent de diabète, de cancer, de dépression sévère, de troubles psychiques…Elles souffrent d’épilepsie, de sclérose en plaque ou d’une maladie respiratoire invalidante, et ça ne se voit pas toujours sur leur visage.

Alors qu’on distingue 5 catégories de handicap : moteur, sensoriel (visuel, auditif), mental, psychique et les maladies invalidantes, on oublie parfois que le handicap est parfois insidieux et le plus souvent invisible, dans 80% des cas.

Handicap - 12 millions de français

Concilier handicap et emploi : c’est possible !

Au sein du Groupe Astek, notre feuille de route a un objectif clair : que chacun se sente concerné par la place accordée aux personnes en situation de handicap dans l’entreprise et surtout que chacun se sente à sa place dans l’entreprise.

Aussi, le Groupe a identifié des actions à mener à court, moyen et long terme : Sensibiliser, informer et accompagner sont les maîtres-mots.

  1. Informer et sensibiliser nos collaborateurs aux différents handicaps et casser certaines idées préconçues, au moment de la SEEPH (Semaine Européenne de l’Emploi pour les Personnes Handicapées) mais aussi tout au long de l’année.
  2. Former les managers et recruteurs à la question du handicap, dès leur arrivée en renforçant ce sujet dans leur parcours de formation Boost. Un élément crucial non seulement pour dépasser les préjugés et discriminations involontaires, mais aussi pour leur donner des clés pour mieux accompagner leurs collaborateurs concernés.
  3. Accompagner nos collaborateurs en situation de handicap pour leur fournir l’environnement de travail adéquat. Le Groupe a nommé il y a quelques mois une nouvelle référente Handicap, Marie-Anne Gudet. Interlocutrice principale sur le sujet du handicap, elle est notamment présente pour conseiller et accompagner nos collaborateurs dans les démarches de reconnaissance (RQTH) ainsi que dans la mise en place d’aménagements de poste si nécessaire.
  4. Travailler plus régulièrement avec des Entreprises Adaptées (EA) ou Etablissements ou Services d’Aide par le Travail (ESAT).

L’importance d’en parler : nos collaborateurs témoignent

Demander une RQTH (Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé) a plusieurs intérêts :

  • Aménagements d’horaires individualisé
  • Adaptation du poste de travail
  • Suivi médical renforcé

Important ! Mentionner son handicap à ses collègues n’est pas obligatoire ; la confidentialité est obligatoire pour l’employeur, le référent, la DRH et la paie.

« Réaliser mon dossier RQTH m’a permis de franchir un palier dans l’acceptation de ma maladie, de préparer plus sereinement l’avenir tout en prévenant de l’impact que cela peut avoir sur mes projets ; et tout cela même si mon handicap n’est pas visible. » – Brian.

« Le collaborateur concerné par un handicap est aussi décisionnaire de rendre ce dernier visible ou non en plus de le rendre connu des autres. Pour moi, il s’agit surtout d’une question de confiance : envers soi, ses compétences, son parcours mais envers les autres pour être à l’aise d’en parler. » – Florian.

« Grâce à l’accompagnement régulier de Marie-Anne (référente handicap), j’ai pu bénéficier rapidement de l’aménagement de poste dont j’avais besoin pour effectuer mes missions dans les meilleures conditions. » – Eve.